vendredi 4 mars 2016

TEMOIGNAGE

Dimanche 28 Février entre 9 h et 11 h, les enfants qui se préparent à recevoir le sacrement de l’Eucharistie pour la première fois ont vécu un moment particulier. Entourés de leurs parents ou de leurs parrains et marraines, ils se sont retrouvés pour rédiger leur demande de 1ère Communion. Celle-ci sera d’ailleurs déposée lors des messes familiales de ce week-end.

Durant cette belle matinée, Jean-Christophe GUIART, diacre et animateur pastoral du collège Dominique Savio est venu nous faire partager son expérience de l’Eucharistie à travers un très beau témoignage.
Jean-Christophe nous a appris, non pas comment est née sa foi mais comment elle a grandi. A travers des expériences personnelles et surtout des rencontres.

Il nous a rapporté deux de ces rencontres survenues lors de son adolescence en Nouvelle-Calédonie. Des rencontres qui marquent une vie. Nous avons appris qu’en Nouvelle-Calédonie, lorsqu’on donne quelque chose à une personne, elle nous donne une autre chose en échange, non pas comme une rétribution mais de manière à entretenir le lien qui vient de se tisser. Jean-Christophe nous a notamment fait partager sa rencontre sur les marches d’un restaurant japonais avec un homme qui voulait manger et boire des choses simples mais qui a dû repartir bredouille alors que lui rapportait à la maison des barquettes de ces mets japonais au nom imprononçable. En sortant du restaurant, il a partagé ses barquettes avec cet homme qui en retour lui a offert sa foi. Il lui a parlé de Jésus, de son enseignement. Les mots entendus régulièrement à la messe ont alors pris chair. Cet homme l’a amené à comprendre que la rencontre avec le Christ ne se fait pas seulement au cours de la messe. Ce furent peut être là, les premiers pas du diacre d’aujourd’hui, celui qui à la fin de la messe nous envoie dans la paix du Christ ? Une rencontre à l’image de celle des pèlerins d’Emmaüs ?

C’est justement l’évangile qui guidera les enfants présents ce dimanche, le jour de leur retraite avant la 1ère Communion.
Nous avons tous reçu ce témoignage comme un cadeau et donc dans la tradition calédonienne, à nous de lui offrir quelque chose en retour. Nul doute qu’il sera présent dans les esprits lorsque ces enfants recevront pour la première fois le corps du Christ.

Catherine Philippe, animatrice pastorale

dimanche 21 février 2016

Edito Le Lien 247

Du côté des jeunes migrants

Depuis plus d’un an, nous avons vécu de très beaux moments avec les jeunes migrants africains : l’accueil pour le repas du dimanche midi et l’animation de l’après-midi… puis nous les avons accueillis pour les nuits en deux périodes : d’abord à l’aumônerie, avenue de la République puis au centre pastoral de St Calixte.

Merci à vous tous qui avez donné de votre temps pour accueillir, préparer les repas, servir, nettoyer… pour les accompagner durant les nuits à Lambersart.
Merci aussi à vous qui avez donné de votre argent pour acheter la nourriture ou pour régler les factures de transport.

Nous avons vécu cette aventure en lien étroit avec l’ABEJ et le pasteur de la Roque. Il nous dit qu’actuellement les besoins ont évolué puisque l’ensemble des repas est assuré pour ces jeunes. Par contre, il serait nécessaire qu’ils puissent être accompagnés dans leurs démarches administratives…
Thérèse Carlier qui est en lien régulier avec eux nous précise que :

Pour l’instant, leur hébergement est assuré par les différentes paroisses de Lille et des environs. Le repas du dimanche midi, que nous assurions précédemment, est préparé actuellement par une association roubaisienne. Les besoins ne sont donc plus les mêmes.
 
C’est un accompagnement ponctuel lors de leurs démarches administratives qui serait le plus souhaitable à présent.
Si vous disposez de quelques heures, n’hésitez pas à contacter la maison paroissiale ou Thérèse Carlier (06.67.82.28.09).
Merci d’avance !

Jean-François Bordarier, curé

vendredi 12 février 2016

Edito Le Lien 246

Le Carême, ce temps de grâce


Le Carême c’est d’abord, nous dit l’Évangile, le temps de l’aumône. On aimera peut-être plutôt aujourd’hui, dire « le temps du partage ». Partager son temps, sa joie de vivre, ses responsabilités, ses idées. Et partager aussi son argent… pour aider à vivre ceux qui sont dans le besoin. Regardez autour de vous, et vous les verrez tous ceux qui font les frais de la crise économique.
En partageant, on rend service aux autres mais aussi à soi-même. On regarde ailleurs que vers soi-même. Et donc, on vit mieux !

Le Carême, c’est le temps de la prière. Pas comme un devoir, mais comme un bonheur !
C’est la joie de se tourner vers Dieu… de dialoguer avec lui, de prendre le temps de l’écouter dans sa Parole, mais aussi dans le cœur à cœur avec lui, dans l’Eucharistie bien sûr !
Les moyens sont nombreux pour que le Christ devienne ou redevienne un familier. Ne laissons pas la relation se dégrader avec Lui… La prière, c’est l’hygiène de la vie chrétienne !

Le Carême, c’est le temps du jeûne !! Ce fait vieillot et pourtant ça vise une habitude tellement ancrée dans notre société.
Ne nous contentons pas du poisson des vendredis de Carême !
Le jeûne, c’est ne pas se laisser conduire par tous les pièges qui nous détournent de l’essentiel : c’est résister à tous les petits désirs qui nous harcèlent au quotidien et qui nous éloignent des véritables raisons de vivre, de tout ce qui peut fonder notre existence et notre personnalité : d’une certaine manière, c’est rester maître du jeu. De son jeu !

Pour vivre tout ce que nous rappelle l’Évangile, le Carême est un peu court finalement.
Aussi n’attendez pas pour prendre le départ !

Jean-François Bordarier, curé

mercredi 10 février 2016

Edito Lien 245

Le Carême, ce temps de grâce


L’an dernier, quand on a organisé une soirée avec les jeunes musulmans sur le temps du Carême et du Ramadan… nous avons été frappés par la ressemblance de nos deux vocabulaires pour comparer ces deux temps proposés dans les deux religions.

Les chrétiens comme les musulmans ont parlé de trois piliers qui caractérisent ces deux moments : la prière, le jeûne, le partage.
Un des jeunes musulmans en a ajouté un quatrième terme : la joie ! (précisons même qu’il avait parlé de « fête » !). Et il avait justifié son choix en nous parlant de la fête qui caractérise la rencontre chaque soir du ramadan dès la rupture du jeûne…

Et si nous retenions cette invitation à la joie durant cette grande et belle période de l’année : joie de partager avec ceux qui vivent des difficultés en tous genres, joie de prier, c’est à dire de s’entretenir avec Dieu, en lui parlant et en écoutant ce qu’il a à nous dire…. joie de retourner à l’essentiel en se débarrassant de ce qui gêne ou ralentit la marche…

Bien souvent, le Carême nous fait penser à la tristesse (la fameuse « mine de Carême »)…. Peut-être pourrions nous laisser ce mot de côté et le remplacer par le terme d’ « exigence » qui nous introduit dans la joie du disciple, heureux de renouer avec Dieu et ses frères. En cette année de la miséricorde, entendons l’appel à nous réconcilier, à parvenir et à renouer le contact avec Dieu et avec les autres. Et nous y trouverons la joie que l’on peut aussi appeler sans doute « la paix du cœur ».

Jean-François Bordarier, curé

vendredi 8 août 2014

Messes en FRANCE

Retrouvez les horaires des messes dans la plupart des paroisses de France :