Dimanche
28 Février entre 9 h et 11 h, les enfants qui se préparent à
recevoir le sacrement de l’Eucharistie pour la première fois ont
vécu un moment particulier. Entourés de leurs parents ou de leurs
parrains et marraines, ils se sont retrouvés pour rédiger leur
demande de 1ère Communion.
Celle-ci sera d’ailleurs déposée lors des messes familiales de ce
week-end.
Durant
cette belle matinée, Jean-Christophe GUIART, diacre et animateur
pastoral du collège Dominique Savio est venu nous faire partager son
expérience de l’Eucharistie à travers un très beau témoignage.
Jean-Christophe
nous a appris, non pas comment est née sa foi mais comment elle a
grandi. A travers des expériences personnelles et surtout des
rencontres.
Il
nous a rapporté deux de ces rencontres survenues lors de son
adolescence en Nouvelle-Calédonie. Des rencontres qui marquent une
vie. Nous avons appris qu’en Nouvelle-Calédonie, lorsqu’on donne
quelque chose à une personne, elle nous donne une autre chose en
échange, non pas comme une rétribution mais de manière à
entretenir le lien qui vient de se tisser. Jean-Christophe nous a
notamment fait partager sa rencontre sur les marches d’un
restaurant japonais avec un homme qui voulait manger et boire des
choses simples mais qui a dû repartir bredouille alors que lui
rapportait à la maison des barquettes de ces mets japonais au nom
imprononçable. En sortant du restaurant, il a partagé ses
barquettes avec cet homme qui en retour lui a offert sa foi. Il lui a
parlé de Jésus, de son enseignement. Les mots entendus
régulièrement à la messe ont alors pris chair. Cet homme l’a
amené à comprendre que la rencontre avec le Christ ne se fait pas
seulement au cours de la messe. Ce furent peut être là, les
premiers pas du diacre d’aujourd’hui, celui qui à la fin de la
messe nous envoie dans la paix du Christ ? Une rencontre à
l’image de celle des pèlerins d’Emmaüs ?
C’est
justement l’évangile qui guidera les enfants présents ce
dimanche, le jour de leur retraite avant la 1ère Communion.
Nous
avons tous reçu ce témoignage comme un cadeau et donc dans la
tradition calédonienne, à nous de lui offrir quelque chose en
retour. Nul doute qu’il sera présent dans les esprits lorsque ces
enfants recevront pour la première fois le corps du Christ.
Catherine
Philippe, animatrice pastorale